Non, ce n’est pas une nouvelle idée du gouvernement
Hollande. Non, ce n’est pas un nouvel impôt. Pour une fois, c’est une grande
partie des quotidiens nationaux qui demande au gouvernement d’imposer une taxe
sur les liens hypertextes qui mènent à leurs articles.
Notre presse nationale déjà fortement subventionnée par nos
impôts, veut donc que les Google et consorts payent "une juste
rémunération" quand les moteurs de recherche pointent vers leurs sites
internet.
Et Libération de rajouter : « Le montant de cette
rémunération serait fonction du nombre de clics sur le lien, et toutes les
entreprises de presse (journaux, agences, pure players) en bénéficieraient, à
condition d’être titulaires d’un numéro de commission paritaire. La logique est
la suivante : les éditeurs s’engagent à renoncer à leur droit d’empêcher
l’indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche. »
Hors, ces mêmes journaux bénéficient également de l’indexation
de leur contenu dans les moteurs de recherches. Sans ses liens, nombres d’articles
parus sur leurs sites respectifs resteraient certainement dans les oubliettes d’internet.
Aucun pays au monde n’y avait encore pensé. Et cela pourrait
donner des idées à d’autres. Imaginez donc la RATP qui pourrait un jour être taxée
pour financer la valeur ajoutée produite par les lieux touristiques qu’elle
dessert. On marche vraiment sur la tête. Cela ressemble plus à une proposition désespérée liée au désarroi de la presse écrite face à leurs difficultés financières.
Alors, si j’étais Google ou tout autre moteur de recherche, et si
une telle taxation venait à voir le jour, j’arrêterais d’indexer des liens vers
de tous ces journaux. Ils auront surement beaucoup plus à y perdre que Google….
2 commentaires:
De toute façon comme les français ont choisi le pire président possible, il faut s'attendre avec logique aux pires décisions à venir...
Cela me fait penser à cette citation, je ne sais plus de qui: La France est un pays très fécond, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts!
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