dimanche 27 février 2011

C'est dimanche

Le chat de Simon veut rentrer chez lui...

jeudi 24 février 2011

UMP contre Internet

L’UMP veut-elle tuer Internet ? Après les lois Hadopi et Loppsi, le parti de la majorité présidentielle semble tout faire pour détruire internet (enfin le rendre « civilisé » comme a déclaré le Président). S’étant déjà mis a dos bon nombre d’internautes français, la semaine dernière, Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires, l'organisation de jeunesse de l'UMP et conseiller régional d'Île-de-France, annonçait que l’UMP et sa hantise contre internet c’était du passé.

Il semblerait que M Patrick Ollier, actuel ministre des relations avec le parlement et époux de Mme Michèle Alliot Marie, ne soit pas du même avis. Il a en effet trouvé un coupable tout désigné aux critiques dont fait l’objet son couple du à sa relation conflictuelle avec le régime Tunisien de Ben Ali.

M Patrick Ollier a donc déclaré sur public Sénat : « Pensez-vous que l'on puisse passer à travers ces attaques ? Il faut lire les .fr - je ne veux pas citer de nom, ils vont chercher leurs informations dans les caniveaux. Nous sommes salis en permanence. Pensez-vous que l'on puisse passer à travers tout cela sans douleur ? Nous avons un coeur qui bat dans notre poitrine (...) Nous sommes très affectés. Et surtout les parents de Michèle. Parce que franchement, c'est dégueulasse de tirer sur des personnes qui n'y sont pour rien, qui ont le droit de faire ce qu'ils veulent de leur argent. »

Mais voilà, il  y a un petit problème. La plupart des informations sur les relations du couple avec la Tunisie n’ont pas été diffusées sur internet mais dans un vrai journal papier qui a donné pas mal de fil à retordre ces derniers temps au gouvernement. C’est bel et bien Le Canard Enchaîné qui avait révélé les voyages en jets, ou le rachat d’une société du clan Ben Ali par les parents de Mme Alliot Marie. Internet n’y est donc pour rien. Bien sûr, une fois l’information révélée par le journal, celle-ci a fait le tour des autres médias, y compris la toile.

Alors de deux choses l’une :
  • Soit M Ollier traite le Canard Enchainé de caniveau
  • Soit il tente de faire diversion en jouant la stratégie d’accusation d’internet, une mécanique déjà bien huilée dans ce gouvernement lorsque les siens sont mis en cause….

mercredi 23 février 2011

A la cantine de l'Elysée...


Notre président a ce midi convié à sa table, les participants de l’émission de TF1, « Paroles de Français ». Le but est de poursuivre les discussions entamés lors de deux émissions.

Ne participeront pas à ce repas, Mickaël Poillon, le jeune agriculteur qui a participé à l’émission cette année, et Pierre Le Menahès. Le syndicaliste de la CGT qui avait participé à l’émission l’an dernier. C dernier a d’ailleurs déclaré sur Europe 1 qu’il ne participait pas à ce déjeuner «pour des questions de principe». «Ça me fait penser à un certain film avec Jacques Villeret, le Dîner de Cons»…

Nul doute qu’il y aura sur la table une grosse motte de beurre : « Reprenez donc un peu de beurre, ce sera moins difficile pour la suite… »

lundi 21 février 2011

Le caprice de Marianne


Notre pays vient de se prendre une nouvelle claque dans la gueule. J’ai honte, le mot n’est pas trop fort, j’ai honte du numéro de « Capricieuse » que le représentant de l’état Français a fait devant des journalistes Tunisiens.


Ce jeune homme fraichement fait chevalier de la légion d’honneur en décembre 2010, a fait une entrée fracassante en tant qu’Ambassadeur de notre pays en Tunisie. Pourtant M Boillon a déjà une grande expérience du terrain, vu qu’il était auparavant Ambassadeur en Irak. Avant cela, il était conseiller diplomatique de Nicolas Sarkosy jusqu’à l’élection de ce dernier. Il restera proche de Claude Guéant en tant que conseiller « Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient » à la Présidence de la République et travaillera à la libération des infirmières Bulgares.

Mais voilà, cet homme qui déclarait dans le Figaro en août 2010 « L’Irak est le vrai laboratoire de la démocratie dans le monde arabe. C’est là que se joue l’avenir de la démocratie dans la région. Potentiellement, l’Irak peut devenir un modèle politique pour ses voisins. Et, qu’on le veuille ou non, tout cela a été obtenu grâce à l’intervention américaine de 2003. » a bel et bien peté les plombs devant les journalistes jeudi dernier.

Que devient notre diplomatie. Même si on peut être contre les idées soutenues par Dominique De Villepin, son discours au conseil de l’ONU en février 2003, m’avait pourtant fait vibrer. Bien sur ce discours avait été préparé à l’avance, mais ce jour la j’étais fier de notre pays qui disait non à l’invasion Irakienne proposée par les Faucons de Bush et ses amis Anglais.

Ce discours était sans ambiguïté, présentait des arguments tout en y mêlant notre histoire de France et tout cela avec grande diplomatie pour ne pas froisser les autres membres de l’ONU. Voila un exemple de diplomatie avec un grand D.

M Boillon a probablement passé trop de temps à courtiser notre actuel président, qui du coté de la diplomatie n’est peut être pas le meilleur exemple à suivre…

dimanche 20 février 2011

C'est dimanche

Détente en famille devant la télévision avec le chat de Simon...

vendredi 18 février 2011

Le musée virtuel...


Depuis 1963, il existe dans notre pays, un musée national du sport comprenant plus de 600.000 objets et documents. Personnellement, je ne le savais pas, et je doute que peu d’entre vous l’ai déjà visité.

Il faut dire qu’il s’agit d’un musée presque « virtuel ». Il a tout d’abord été installé au Parc des Princes jusqu’en 1998 (puis a déménagé à cause de la coupe du monde 1998).

Le musée n’est réapparu qu’en juillet 2008 «au rez-de-chaussée d’un immeuble loué par le ministère» et pour une exposition de seulement 350 objets.

C’est le rapport de la Cour des Comptes qui met ce musée à l’honneur et qui réclame que soit l’on construise un vrai musée ou que l’on abandonne tout simplement le projet.

La Cour des Comptes précise dans son rapport que ce musée attire à peine 50 personnes en moyenne par jour, mais par contre, les coûts fixes de ce musée se montent à 900.000 Euros par an, auxquels s’ajoute 4,4 millions d’Euros pour l’exposition de Juillet 2008.

Une fois de plus, nos impôts sont utilisés pour une grande action nationale qui contribue au rayonnement de notre pays dans le monde....

jeudi 17 février 2011

Après l'exception culturelle française, voici l'exception politique française

Voilà une semaine, notre cher Président faisait son show sur TF1. Devant un panel de Français triés sur le volet et non représentatif de la population de notre pays, le Président a pu faire valoir ses idées sur la sécurité, la volatilité des prix et la dépendance des personnes âgées.

Un panel donc idéal pour un gouvernement qui s'enlise de plus en plus dans les scandales et dont la côte de popularité de son leader devient d'une profondeur abyssale.

Une très belle production "made in l'Elysée", donc...

Chez nos voisins Européens, un tel programme serait impensable. Des programmes similaires existent en Espagne et en Angleterre, mais les politiques qui  y participent ne contrôlent ni le casting, ni les sujets abordés.Les sujets sont choisis par le public, ou par les journalistes. Bien évidemment, le politique travaille dans ce cas sans filet, et ne peut s'esquiver de la question.

Chez nous, on ne veut pas brusquer le politique, on le gratte dans le sens du poil. A part quelques journalistes (ils sont rares), on ne veut surtout pas poser les vraies questions, celles qui fâchent. Alors, il ne faut pas s'étonner après si l'abstention lors des élections est de plus en plus importante.

Au lien de s'appeler "Paroles aux Français" l'émission aurait du être appelée "Education du peuple par la propagande"...

mardi 15 février 2011

Recherche désespérément dictateur...

Gouverner c’est prévoir… Et nos dirigeants sont très forts en matière de prévision.
Contrairement à certains dictateurs de l’Afrique du nord qui viennent de chuter face aux révoltes pacifiques du peuple, il existe encore dans notre monde des dictatures qui résistent encore et toujours à l’invasion de la démocratie.

Nos dirigeants auraient donc prévu la chute de ces régimes, et pour être sûr de ne pas perdre des marchés, ils ont lancé en juillet 2009 une offensive de charme dans ce haut lieu de la démocratie qu’est le Kazakhstan.

Un courrier adressé par Nicolas Sarkosy (Courrier) à son homologue Noursoultan Nazarbaïev, dresse une liste des objectifs à atteindre. On y retrouve la construction d’un tramway à Astana (la ville, pas l’équipe cycliste qui de toute manière avec ses coureurs dopés va bien plus vite qu’un tramway…), une station d’épurement des eaux, un partenariat industriel entre Areva et le Kazakhstan.

Notre ministre du coin, M Mariani est l’un des acteurs de ces arrangements. Président depuis 2006 du groupe d’amitié France Kazakhstan à l’assemblée nationale  et ce jusqu’à sa nomination de ministre, M Mariani s’est rendu plusieurs fois au Kazakhstan en tant que député. Il y a d’ailleurs défendu en compagnie d’EADS (à deux reprises) l’offre de l’industriel dans le domaine spatial. M Mariani doit d’ailleurs retourner au Kazakhstan, ce mois ci pour finaliser les accords du tramway d’Astana.
Enfin, un autre grand spécialiste du Kazakhstan, M le sénateur de Montesquiou (Rassemblement Démocratique et Social Européen) qui a tout de même fait plus de 80 voyages au Kazakhstan depuis 1993, a permis à Thalès de profiter de ses relations dans son développement au Kazakhstan.
Présent au Kazakhstan en janvier, M de Montesquiou admet que ses efforts portent maintenant sur les champs offshores de Kashagan en mer caspienne, une sorte de trésor caché pour l’industrie du pétrole… La pleine exploitation de ce gisement devrait permettre d’ici à 2015 au Kazakhstan de se hisser dans le Top 10 des pays exportateurs de pétrole.
Il est certain que pour nos dirigeants, les droits de l’homme sont loin d’être aussi importants que les cours en bourse du pétrole…

dimanche 13 février 2011

C'est dimanche

Le chat de Simon vous souhaite un bon appétit....

jeudi 10 février 2011

Ce soir, c'est soirée comédie!

Et, dans quelques minutes, c'est soirée Comédie sur TF1 avec le Petit Nicolas!

L'audience sera-t-elle aussi bonne que lors du passage de la série Alice Nevers?

En plus, pas de chance pour notre grand leader, il s'est fait voler la vedette par Hosni Moubarak qui devrait parler vers 21h. Pas de bol pour lui....

Copé et ses amis internautes, vont devoir changer leur ligne d'attaque sur le net ce soir...

Don Vito Corleone n'est pas mort

Le mercredi 26 janvier, la Commission de la Culture de la maison de retraite du Sénat a proposé une table ronde sur "La Création dans le monde numérique".

Ce fut un festival de revendication de la Mafia de la Culture, qui voulant toujours plus d'argent, cache son avidité sous le leitmotiv de la protection de notre "Diversité culturelle à la Française".

Parmi les commentaires choisis :
Michel Thiollière du parti radical « A titre personnel, je suis convaincu que la régulation est un bon mode de fonctionnement des sociétés modernes, on ne peut contraindre dans une société libre contemporaine, et on ne peut pas non plus laisser filer certains fondements de notre société. C’est la raison pour laquelle la Hadopi est une autorité de régulation qui permettra de trouver un équilibre entre les deux ».

Jean Pierre Leleux sénateur UMP « La Hadopi ne doit pas se désarmer, elle ne doit pas se laisser affaiblir par une partie de l’opinion publique qui souhaite instaurer sur les réseaux une liberté qui va à l’encontre de ce que nous souhaitons, une trop grande liberté ». Dire que des Français ce sont battus pour que nous soyons libres, et que M Leleux ne veut pas que nous ayons une trop grande liberté!

Bernard Miyet, président de la Sacem (qui ne touche que 600.000 € de salaire par an) a demandé aux sénateurs une "contribution compensatoire", à cause de tous les vilains pirates internautes qui échangent et écoutent de la musique sans forcément la payer. Il souhaite donc que l'état, nos impôts, finance directement son compte bancaire les artistes. Après avoir pillé les salons de coiffure et les petites associations sans le sou, M Miyet veut donc un nouvel impôt. Toujours en ce qui concerne la Sacem, cet organisme privé c'est vu réitéré son accès aux données du fisc (normalement réservées aux organismes publics) sous prétexte qu'elle assume une véritable mission d'intérêt général.

Guiseppe Martino, président de l'ASIC (Association des Services Internet Communautaires) a quand à lui une vision différente et plus positive d'internet. Il a rappelé que les entreprises web financent déjà la création depuis la signature de nombreux accords : " Ces versements, peut-être encore modestes, sont en quelque sorte des petits ruisseaux qui feront bientôt les grands fleuves qui irrigueront les champs de la création". Il était d'ailleurs le seul dans toute la salle a proposé l'idée totalement taboue que internet était l'avenir de l'industrie culturelle.

En résumé, taxation, régulation et subvention sont le trio demandé par les mafieux acteurs de la culture de notre pays.

Taxation, encore une, au point où nous en sommes. Mais elle risque d'être dure à expliquer aux Français, car quand on voit le train de vie de nos artistes, on se dit que c'est eux qui devraient être taxés pour subventionner nos smicards.

Régulation, Hadopi est là, mais cette usine à gaz n'arrêtera pas le piratage. Comme le prouvent des statistiques récentes, depuis sa mise en vigueur, cette loi a fait changer les habitudes des internautes qui au lieu de faire du Peer To Peer, font du téléchargement sur des sites comme Megadownload. Et la Hadopi, ne peut pas les voir.

Subvention, oui, mais une subvention ne peut être que temporaire, et ce flux d'argent ponctionné sur le reste de notre économie ne servira qu'a prolongé indéfiniment la longue agonie d'un secteur dont les difficultés sont structurelles et qui ne veut pas évolué.

Les dinosaures de la culture ne sont pas encore morts, leur agonie risque d'être longue et lente.

mercredi 9 février 2011

Copé, l'UMP et internet

Jeudi, le Président de la République va être face aux Français dans l’émission de TF1 où il ira en compagnie de Jean Claude Pernaud, visiter nos régions répondre à leurs questions soigneusement triées. Cette émission permettra à M Sarkozy de tenter de relancer sa côte de popularité auprès des Français en prévision de l’échéance électorale de 2012.

L’UMP a compris que l’enjeu était de taille. Dans une lettre écrite aux adhérents du parti, Jean François Copé rameute les troupes : "Vous qui le soutenez avec force et fidélité, vous qui avez compris les enjeux et le courage que la situation de notre pays impose, vous serez les premiers à pouvoir relayer les messages qu'il adressera aux Français".

"Avec votre soutien, nous serons unis pour faire face aux campagnes de désinformation et de démagogie orchestrées par l'opposition et relayées sans scrupule par certains médias. Je compte particulièrement sur vous pour faire part de vos réactions et commentaires sur les différents sites d'actualité disponibles sur Internet".

C’est tout de même une bonne nouvelle. M Copé qui avait tapé du poing sur la table pour que les députés UMP qui trainaient des pieds lors du vote pour la loi Hadopi, et qui avait également déclaré que Hadopi n’était que le point de départ dans la régulation d’internet, comprend maintenant que Internet est devenu un média essentiel et influent dans la perspective des élections futures.

Comme disait l’autre : « Brules ce que tu as adoré, Adores ce que tu as brulé… »

lundi 7 février 2011

Salut, les artistes !

Je n’ai pas vraiment écouté la musique de David Guetta, mais je salue l’artiste qui vient de lancer un pavé dans la mare contre Hadopi.

Dans des propos rapportés par le Daily Star, le DJ Français aurait déclaré lors du dernier MIDEM : "Je n'ai jamais été très nerveux au sujet du piratage sur Internet". En effet, il estime qu’il vaut mieux accepter la gratuité plutôt que de la rejeter, et qu’il faut l’exploiter intelligemment. 


"Parfois il faut donner gratuitement des contenus, même si ça ne vous rapporte pas d'argent. Ca ne doit pas forcément être de la musique, ça peut être des vidéos, des images et ainsi de suite", ajoute t-il. Ainsi en offrant des contenus qui n’ont pas de valeur marchande, l’artiste aide à souder autour de lui une communauté de fans qui sera prête à se procurer des contenus ou services à valeur marchande.

M Guetta rejoint donc des artistes de plus en plus nombreux qui se sont prononcés contre Hadopi. On peut citer Cerrone, Daniel Guichard, Francis Lalanne ou encore Michel Sardou. On est bien loin d’un certain chanteur d’origine Arménienne qui vit en Suisse pour ne pas payer ses impôts en France, mais qui est tout de même venu à l’Assemblée Nationale pour s’exprimer en faveur de Hadopi !

Et pour aller encore plus loin, le réalisateur du Parrain, Francis Ford Coppola a récemment déclaré : "Vous devez vous rappeler que ça ne fait que quelques centaines d'années que les artistes travaillent avec de l'argent. Les artistes n'ont jamais eu d'argent. Les artistes avaient un patron, soit le chef de l'État, le duc de Weimar ou encore l'église et le pape. Ou alors, les artistes avaient un autre emploi. J'ai un autre emploi. Je fais des films. Personne ne me dit quoi faire. Mais je fais de l'argent dans l'industrie du vin".

"L'idée que Metallica ou n'importe quel chanteur de rock n' roll puisse devenir riche ne devrait pas nécessairement se produire à nouveau. Parce que nous entrons dans un nouvel âge, l'art sera peut-être gratuit. Peut-être que les étudiants ont raison. Ils devraient être en mesure de télécharger de la musique et des films. Je vais sans doute être fusillé pour avoir dit cela. Mais qui a dit que l'art devait coûter de l'argent ? Et surtout, qui a dit que les artistes devaient faire de l'argent ?" a ajouté l’auteur de Apocalypse Now.

Il est vrai que le phénomène des industries du divertissement est apparu assez tardivement dans l'Histoire. Et dans 300 ans, je suis sûr que l’on parlera toujours de Bach, pour M Aznavour, c’est moins certain…

Taxe sur la copie privée : Oh... le coquin!


J’ai parlé ici même, de la taxe sur la copie privée lors d’achat de matériels pouvant servir à enregistrer des films, ou de la musique, et surtout de son augmentation.
Je me permets de faire une petite mise à jour sur ce sujet. La fameuse marque de la pomme, célèbre pour ses objets high-tech innovants et au design reconnu, va voir son IPad taxé lui aussi.

Le montant de cette taxe pour copie privée va varier de 8€ à 12€ selon la capacité de stockage de la tablette.

Regardons de plus près :
  • Le prix avant l’augmentation d’un IPad wifi 3G 32Go était de 799€ TTC
  • Le nouveau prix du même IPad après application de la taxe pour la copie privée est de 813,35€

Si vous êtes adeptes de calcul mental, vous ne manquerez pas de relevez que 813,35 – 799 donne 14,35 et non pas 12€.

Et oui, la taxe pour la copie privée est ajoutée sur le prix avant l’ajout de la TVA. Tout comme la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers, le gouvernement nous fait payer une taxe sur une taxe. C’est beau ça…

Quelle belle idée : prélever un impôt sur une rémunération destinée à financer le budget de la culture…