Hadopi, dont je parle de temps à autre dans ce blog, vient
de remporter sa première victoire, en faisant condamner par la justice un
internaute pris pour défaut de sécurisation de sa ligne internet.
Le pirate en question, a toujours nié avoir téléchargé les
fichiers en question. Il a bien désigné l’auteur (sa femme, en plein divorce).
Il a chargé l'avocate de son épouse de répondre à la Hadopi. Mais rien de plus.
Selon ses affirmations, il ne pouvait répondre davantage aux emails de la
Hadopi puisqu’il avait décidé de ne plus avoir le net.
Convoqué par la
gendarmerie, il a dépensé une
cinquantaine d’euros pour faire nettoyer son PC (désinstallation du client
torrent et effacement des deux fichiers MP3). En vain. Il pensait être
tanquille, mais s’est retrouvé au tribunal. Il a été ensuite condamné à 150
euros d’amende du fait, visiblement, d’une sécurisation trop tardive. Et le
tout pour deux titres de la chanteuse Rihanna (Universal Music) qu'il ne connaît
pas.
Donc, l’usine à gaz Hadopi, qui coute au contribuable
français 12 millions d’euros par an, dans le seul but d’enrichir les majors,
vient de gagner son premier procès avec à la clé une amende de 150€…
En ces temps de restriction budgétaire, voici une agence que
l’on pourrait supprimer. Ce n’est pas à l’état de s’occuper de faire entrer de
l’argent dans les caisses des majors…
1 commentaire:
Il leur fallait une tête. C'est tombé sur ce pauvre gars.
Maintenant, qu'Hadopi soit une entreprise nauséabonde, ça ne nous surprend guère. Ce qui est plus étonnant, c'est que les juges soient allés dans son sens. Car, d'après ton miaulement détaillé, il n'y était pour rien.
Connivence?
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