Suite à la dégradation de la note de la dette Américaine de « stable » à « négative » par l’agence de notation Standard & Poor's, sommes-nous en train d’entrer dans une nouvelle crise financière de la dette publique ?
Que ce soit aux Etats Unis, au Japon ou en Europe, les états ne peuvent plus s’accommoder de montagnes de dettes publiques accumulées depuis la crise des subprimes de 2008 pour soutenir le secteur financier et la conjoncture économique.
Au même moment que l’annonce de la dégradation de la note américaine se produisait, les bourses européennes chutaient lourdement en réalisant que la Grèce, l’Irlande et le Portugal ne pourraient pas rembourser toutes leurs dettes et que la restructuration devenait inévitable. Ces défauts risquent d’entrainer des pertes dans les banques et les états vont devoir de nouveau emprunter pour éviter les faillites. Mais là est la question, pourront-ils toujours emprunter sur les marchés, et à quels taux ?
Alors qu’elles sont les solutions ?
La planche à billets : elle tourne déjà à fond aux Etats Unis, et à moindre mesure en Europe. Mais cette solution entraine l’inflation. Verra-t-on le jour, où il faudra une valise pleine de billet pour aller acheter sa baguette ?
La reprise économique ? Elle est plutôt faiblarde, et de plus elle est soutenue par les dépenses publiques. Le serpent se mord donc la queue !
Et les politiques dans tout cela ? Depuis 1974, notre pays n’a pas connu de budget équilibré. Nos dirigeants sont tous plus préoccupés par leur réélection que par la prise de décisions nécessaires et difficiles.
Je ne suis pas un économiste, mais je pense que nous allons au devant d’une nouvelle crise, qui elle sera beaucoup plus grave et importante, avec un gros risque de récession importante. Quelle partie du monde craquera la première ? Les USA, le Japon ou notre vieille Europe ? L’avenir nous le dira, mais il me parait bien sombre, et c’est encore nous qui en ferons les frais…