La vodka oui, le chocolat non!

Bienvenue sur mon blog, qui sera, je l'espère un espace de convivialité, de débats et surtout d'échanges.

Pour ce premier message, je vais vous relater ce que j'ai vu à la télévision hier midi.

Mardi 25 janvier 2011, j'ai regardé le journal de 13h de TF1. Etant plutôt habitué de celui de France 2, je me permet de temps à autre d'aller faire un tour chez M Pernaud, pour voir ce qu'il y a de neuf dans nos régions...

Mardi, on nous a donc présenté un reportage sur un auteur de bandes dessinées. Cet auteur, M Jean Pierre Gribat nous a parlé de son œuvre assis à une table avec en évidence une bouteille de Vodka dont on reconnait le nom de la marque, ainsi que son étiquette. Et tout cela de manière non cachée.

Toujours dans ce journal, le reportage suivant nous propose de voir la coupe Mondial de Pâtisserie, où dans ce cas, on ne voit pas le nom de l’un des sponsors sur la toque de l’un des participants. Il s'agit en fait d'une marque de chocolat fabriqué a Tain l'Hermitage. Par contre la marque de l'eau minérale et elle aussi bien en évidence.

Vous comprendrez donc ma surprise de voir que le nom d’un alcool fort est laissé à l’écran alors que celui du chocolat est masqué. Pour TF1, la vodka oui, le chocolat non!

Voulant savoir si tout cela est bien légal, je continue mes recherches sur le site internet du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel où je découvre que d’après l’article 4 de la délibération 2010-4 en date du 16 février 2010 et publiée au Journal officiel le 5 mars 2010 :
« Le placement de produit est autorisé dans les œuvres cinématographiques, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques, sauf lorsqu'elles sont destinées aux enfants.
Il est interdit dans les autres programmes. »

Toujours dans cette même délibération, je constate que l’article 5 précise :
« Les produits comportant plus de 1,2 degré d’alcool ne peuvent pas faire l’objet de placement publicitaire. »

N'ayant rien contre TF1, je contacte donc le CSA pour les informer de cet incident. Une réponse m'a été envoyé quelques heures plus tard pour me signaler que les faits ont été passés au service de publicité clandestine. Affaire à suivre donc...

Tout cela pour dire que si nous, en tant que citoyens, devons respecter les lois que l'on nous impose de plus en plus, et sont de plus en plus liberticides (mais j'en parlerai plus tard), il faudrait aussi que les grands médias respectent eux aussi les textes en vigueur.