dimanche 25 décembre 2011

Noël

Quelle journée, mes amis ! Heureusement que je vais pouvoir être tranquille pendant toute une année maintenant.

Pourtant, tout avait si bien commencé. Ce matin, à leur réveil, mes humains étaient de bonne humeur. J’ai eu droit à de nombreuses caresses et de gros câlins. Puis mon humain femelle se baissa vers le sapin pour y prendre un petit paquet. Méfiant, je sentais quand même la grosse arnaque qui se préparait, car, le bel oiseau déplumé que j’avais vu il y a quelques jours ne pouvait définitivement pas être à l’intérieur de ce minuscule paquet.

« Regardons ensemble ce que le Père Noël t’as apporté », dit-elle. Je l’a regardait tendrement, car il faut bien faire croire à nos humains qu’ils servent à quelque chose de temps en temps. Elle ouvrit le paquet, et en sortit, je vous le donne en mille, une boite d’herbe à chat !

Nom d’un tigre ! Mais, c’est que l’on se fout de moi. De l’herbe, j’en ai autant que je veux dans le jardin. Je n’ai pas besoin de cette herbe préfabriquée, par je ne sais quel riche industriel, qui se moque surement royalement de mon bien-être !

Déçu, je partais faire ma sieste matinale.

Vers 11h30, la sonnette résonna, alors que mon odorat était agréablement surpris par la douce odeur en provenance de la cuisine. Mon humain male allait ouvrir la porte, quant à moi je me dirigeais vers l’endroit d’où provenait cet effluve délicieux.

Dans le four, je découvrais le bel oiseau déplumé qui était en train de rôtir, dégageant une odeur qui venait chatouiller mes papilles. Ah, la journée commençait à prendre une bonne tournure.

Mais au même moment, la maison fut envahie par de nombreux humains de toutes tailles, dont l’un à peine plus haut que moi commença à me courir après. J’essayais bien de l’esquiver, mais ce petit démon essayait d’attraper ma queue. Je me retournais en lui montrant mes griffes et faisant le dos rond, quand il se mit à pleurer.

Je ne l’avais même pas touché. Mon humain male me prit par la peau du coup, ouvrit la porte et la referma derrière moi. Je pense vraiment, que c’est le petit humain qui aurait dû être la dehors à ma place. Les heures passèrent, je regardais tous ces humains s’empiffrer de victuailles, alors que moi assis sur le bord de la fenêtre, commençait à me demander si quelqu’un penserait à moi. Je vis mon bel oiseau me passer devant les yeux, et se faire dévorer par tous ces humains. Ah quel désespoir… quelle tristesse…  Ils ne m’en donneront même pas un morceau ces égoïstes…

C’est à ce moment que j’entendis une petite voix derrière moi. C’était un vieil humain, qui m’était inconnu. Il portait des vêtements délabrés, il sentait très mauvais, n’était pas rasé depuis plusieurs semaines, ses cheveux étaient crasseux. Il me dit de s’approcher de lui qu’il ne me ferait aucun mal. Il me caressa le poil, ses mains étaient dures et sales.

Il sortit de sa poche un morceau de journal, qu’il déplia, à l’intérieur duquel se trouvait un morceau de saumon. « On me l’a donné à la soupe populaire pour mon Noël, et je pensais le garder pour ce soir, mais je t’observe depuis quelques heures, et personne ne semble vouloir te donner à manger. Alors voilà, c’est pour toi mon minou, et joyeux Noël, je suis désolé que je ne puisse pas faire mieux que ça ». Je reniflais le saumon, et en prit un petit morceau, humm, il était bon, je commençais à en manger un peu, et je me souvins de ses paroles et je décidais de lui laisser le reste du saumon. Il sourit, je me frottais affectueusement à lui. Il reprit son morceau de saumon, et repartit comme il était venu… Pauvre homme, au moins j’avais une maison, et de quoi manger…

Joyeux Noël…..

C'est dimanche... et en plus c'est Noël

Joyeux Noël à toutes et tous.

Le chat de Simon a lui aussi décidé de célébrer Noël.

jeudi 22 décembre 2011

Un matin en enfer

Branlebas de combat à la maison ce matin. Mes humains ce sont réveillés à 5h30. J’ai fait un bond de mon panier, étant tellement peu habitué à voir du mouvement à ces heures matinales. D’ailleurs, je me demande pourquoi ils sont debout si tôt, vu la tête qu’ils font, ils auraient dû rester couchés jusqu’à 10h…

Bon, qui dit réveil de mes humains, dit croquettes fraiches dans mon écuelle. Je sors donc de mon panier, et je m’approche d’eux, me frottant gentiment à leurs jambes. Généralement, ça leur fait plaisir, et j’ai droit à quelques caresses. Mais ce matin, que nenni. Mon humain mâle me dit : « commences pas de bonne heure à te foutre dans nos pattes, c’est pas le jour. »

Quel culot, non seulement je suis réveillé au milieu d’un rêve merveilleux où le caniche de la voisine se faisait remettre en place par CatWoman, mais en plus, je suis complètement ignoré par mes humains. La journée commence bien !

Eventuellement, et après plusieurs rappels à l’ordre de ma part, on dédaigne enfin me donner des croquettes. Ce n’est pas trop tôt, j’ai failli avoir faim. 

Vers 7h, mon humain femelle se dirige vers l’antre du monstre. Oh là là. C’est mauvais signe. Je ne vous en ai encore jamais parlé, mais dans notre maison, il y a un monstre. Et malgré ma témérité, je dois bien avouer que la bête en question me terrifie. 

Voyant cela, je suis pris de panique, et cherche dans toutes les pièces s’il y a une fenêtre ouverte, ou une porte pour que je puisse aller faire un tour dehors. Je préfèrerai encore mieux me les geler dehors, plutôt que d’avoir à me cacher lors de la sortie du monstre.

Mais je suis en manque de chance. Tout est fermé. J’essaie de me cacher derrière le téléviseur lorsque la porte de l’enfer s’ouvre, et je vois mon humain qui sort le monstre qu’elle tient par la trompe. Il a toujours ce sourire idiot sur son visage, et ses yeux sont toujours fixés vers mon humain. Personnellement, je l’appelle le monstre, mais son vrai nom est Henry. Mais à mon avis, le monstre doit souffrir d’Alzheimer car son nom est écrit sur son front, au cas où il l’oublierait.

Mon humain prend la queue du monstre et l’attache au mur. Je n’ai jamais vu un animal avec une queue aussi longue, au moins 6 mètres ! Puis, elle lui donne une petite tape sur la tête, et le voilà qui se réveille dans un vacarme assourdissant. C’est que j’ai l’ouïe sensible, moi…

Le tenant toujours par sa trompe, elle commence à le diriger dans la pièce où le monstre dévore tout ce qu’il trouve sur le sol. Mon humain dit à son compagnon, que la prochaine fois qu’ils prendront un chat, il faudra qu’il ait le poil court. Comment ça, il cherche à se débarrasser de moi ? Ah, les ingrats ! D’ailleurs, le monstre avale toutes mes petites boules de poil sur son passage, il faut que je trouve une autre planque, sinon, c’est moi qui serai avalé vivant par la bête féroce.

Mon autre humain ouvre la porte du jardin, j’en profite pour m’esquiver rapidement. Ouf… je l’ai encore échappé de justesse. Je regarde par la fenêtre le monstre qui fait le tour de chaque pièce de la maison, mais ce n’est pas encore aujourd’hui que je serai à son menu.

J’espère que la journée finira mieux qu’elle n’a commencée. Quand j’y pense, mes humains ont dépensé tout leur argent en m’achetant un bel oiseau déplumé pour mon repas de Noël, et que sans mes réflexes de félins, le monstre aurait pu me manger avant que je ne puisse déguster ce bel oiseau… Décidemment, Noël, ce n’est pas de tout repos.

mercredi 21 décembre 2011

Cher Père Noël


C’est avec un peu de retard que je t’envoie ce courrier. Mais, je me dis que la plupart des autres êtres de cette planète ont du s’y prendre tellement à l’avance, que maintenant c’est peut-être plus calme, enfin, en ce qui concerne les lettres.  Je ne doute pas un seul instant que tu dois avoir beaucoup de travail pour les fêtes.

Alors, gentil Père Noël, je voudrais te dire que j’ai été très sage cette année. Pour preuve, je ne me suis pas (encore) attaqué aux guirlandes du sapin de Noël, je n’ai pas dégurgité une seule boule de poils sur le tapis Tunisien de mes humains, je n’ai pas griffé le caniche de la voisine (enfin pas sur le museau cette fois).

Comme tu peux le voir Père Noël, je suis un gentil chat. Même mes humains pourraient te le dire. Ils m’aiment tellement que hier, ils m’ont acheté pour le réveillon de Noël,  un gros oiseau déplumé avec des cuisses énormes. Je ne suis pas tout à fait sûr de quel type d’oiseau il s’agit (sans plume c’est plus difficile à reconnaitre), mais en ce qui concerne sa taille, il se situe entre le moineau et l’autruche !

J’aimerai bien que mes humains te confirment ce que je viens de t’écrire à propos de mon comportement exceptionnel cette année. Mais en ce moment, ils font des choses bizarres. Ils ont pris un saladier, qu’ils ont mis sur une casserole contenant de l’eau, casserole qu’ils ont posée sur la gazinière.

Puis dans le saladier, ils ont mis des carrés de chocolat, et ils ont attendu que cela fonde. Une fois fondu, mon humain femelle a sorti de frigo une brique de CREME FRAICHE. Bien entendu, je n’ai pas pu résister, car je pensais que c’était pour moi. Que nenni, la crème a été mise dans une casserole et sur la gazinière.

J’ai pourtant miaulé, mais elle m’a dit que la crème ce n’était pas pour moi, c’était pour les truffes. Les truffes ? Quelle truffe ? C’est quand même pas la truffe du caniche de la voisine qui va se manger ma crème. Je poussais alors un long miaulement. Mais tout cela était bien vain.

Mon humain femelle versa alors toute cette crème chaude sur le chocolat chaud, elle remua bien le tout et mis le mélange au réfrigérateur ! Mais, elle est devenue folle, pourquoi  s’est-elle embêtée à tout faire chauffer pour ensuite tout faire refroidir ? Des fois mes humains ont d’étranges comportements. 

Profitant qu’elle cherchait quelque chose dans le placard, j'aperçu dépassant de la poubelle, la brique de crème fraiche vide. J’essayais de la dégager sans succès, quand mon deuxième humain revint dans la cuisine, et me surprenant dans ma tentative de sauvetage de brique, m’en sortit aussitôt (de la cuisine).

Du coup, Père Noël, j’en profite pour te suggérer quelques petites choses qui seraient bienvenues ce 25 décembre : 
  • Assez de boites de thon pour pouvoir en avoir au moins une par jour. 
  • Un nouveau collier (mais pas antipuce car ça irrite mon pelage). 
  • Un désodorisant pour ma litière comme celui que mes humains ont dans leur toilette. 
  • Une douzaine de petites souris blanches pour que je puisse m’amuser et pas en plastique cette année, des vivantes feront très bien l’affaire. 
  • Une muselière pour le caniche de la voisine. 
  • Un bassin avec des poissons rouges. 
  • Pas besoin d’oiseau cette année, mes humains ont déjà prévu quelque chose. 
  • Et puis pour tous, beaucoup d’amour….

Merci Père Noël.

Le chat qui t’écrit de la pièce d’à côté…

mardi 20 décembre 2011

J-4

Après une nuit agitée à cause de lumières clignotantes de toutes les couleurs dans ma chambre (le salon), mes humains sont partis de bonne heure ce matin, avec sous les bras, quantité de sacs vides.

Enfin un peu de paix et tranquillité pour vaquer à mes occupations favorites : manger des croquettes, dormir, toilettage, dormir, litière, regarder les moineaux à la fenêtre, dormir….

Alors que la nuit venait de tomber sur notre ville, je fus réveillé en sursaut de ma douzième sieste de la journée, par l’arrivée soudaine de mes humains.

Les sacs n’étaient plus vides, et votre narrateur décida qu’il était temps de faire une petite inspection. A peine m’étais-je avancé vers le premier sac posé à terre, que mon humain male me dit de foutre le camp, qu’il était fatigué par toutes ces heures passées dans des magasins qui étaient plein de monde et de gamins braillards. Ah…  mon humain, lui, il a bien compris l’esprit de Noël…

Je m’assois donc gentiment voyant entrer mon autre humain qui elle aussi avait un nombre incroyable de sacs tous plus pleins les uns que les autres…

Il doit bien y avoir quelque chose pour moi dans tout ce bazar. Je décide donc de m’approcher d’un autre sac, choisi au hasard. Quand je dis hasard, j’ai tout de même choisi celui où une énorme cuisse d’une volaille déplumée avait attiré mon attention. Autant qu’à faire, pourquoi ne pas choisir celui qui semble être le plus prometteur ?

A peine m’étais-je approché du dit sac, que je sentis le sol se dérober sous mes pieds, une main entourant mon ventre, et je me retrouvais tout d’un coup nez à nez avec mon humain male qui d’une voix exaspérée me dit que ce n’était pas le moment de venir fouiner dans les sacs, que je n’avais aucune considération pour eux après tout ce qu’ils avaient subi durant la journée.

Et je me retrouvais, une fois de plus, dans la pièce d’à côté tandis que mes humains vidaient leurs sacs.

Ils sont vraiment trop sympa mes humains. Ils se sont donnés tant de peine pour me trouver un énorme oiseau sans plume pour mon Noël. Ils sont vraiment plein de considérations. Vivement Noël, je m’en lèche déjà les moustaches de ce bel et gros oiseau…

lundi 19 décembre 2011

Plus que quelques jours...

... avant que le chat n'ouvre ses cadeaux sous le sapin artificiel... Oui, un sapin artificiel, car ayant tendance à grimper aux arbres, mes humains ont décidé après deux essais infructueux (toutes les épines de l'arbre étaient sur le sol deux semaines avant Noël), de ne pas détruire un arbre, et ont acheté un sapin à monter soi même, en plastique.

Chaque année, c'est le même rituel, une grosse boite (j'adore les boites, j'y passe des heures entières à dormir) sort du placard, puis, mes humains passent une demi heure à redresser les fausses épines de l'arbre. J'aimerai bien qu'ils me brossent avec autant d'entousiasme !

Ensuite, ils mettent les boules, les guirlandes, et c'est généralement à ce moment que je me trouve expulsé dans la pièce d'à coté ! Comment pourrais-je résister à ces petites choses brillantes, qui pendouillent et ne demandent qu'à être utilisées...

Puis, là c'est le mystère... J'entends mes humains qui crient l'un contre l'autre à propos d'une boule mise à la mauvaise place, ou d'un ange caché par la guirlande. Et puis tout d'un coup, mon humain masculin, pousse un gros coup de colère ! Les lumières ne fonctionnent plus !

Tant mieux, car ce n'est pas eux qui doivent essayer de dormir toute la nuit dans le salon, avec des flashes de toutes les couleurs qui n'en finissent pas de clignoter !

Après quelques heures, mes humains m'ouvrent la porte du salon pour m'inviter à venir admirer leur sapin. Avec tous les efforts qu'ils y ont mis, je me dois de faire un petit tour, tout en touchant du bout de ma patte une boule.

Bon, il n'y a rien sous l'arbre pour le moment, pas de boite de thon, ni de croquette, encore moins de nouveau joujou.

Il va falloir attendre dimanche, et si comme moi vous ne savez pas quoi faire durant le réveillon, connectez vous sur le site du père Noël, pour suivre son périple tout autour du monde....

dimanche 18 décembre 2011

Cest dimanche...

Le chat de Simon essaie de faire une petite sieste, mais son petit compagnon n'est pas du même avis....

jeudi 15 décembre 2011

Sarkosy convoqué par Hadopi ?


Et si le plus gros pirate sur internet n’était autre que notre président de la république ?

Un site internet, peut regardant sur la vie privée des internautes, a archivé et rendu public sur internet les téléchargements peer to peer repérés sur Bittorrent.

Bien entendu, certains ont décidé d’essayer de retrouver à qui appartenait une adresse IP répertoriée sur ce site. TorrentFreak a par exemple trouvé de méchants pirates du côté de chez Universal, Sony ou la Fox.

Plus près de chez nous, un internaute aurait réussi à retrouver sur ce site internet, l’adresse IP correspondant à l’Elysée !

Parmi les éléments téléchargés illégalement, on retrouve des films, de la musique (The Beach Boys) ou encore des livres (bon, ce ne doit pas être Nicolas…).

Mais, ce n’est pas une preuve, car les  adresses IP ont pu apparaître dans les trackers sans qu'elles soient réellement utilisées pour pirater, ou être attribuées à d'autres internautes. Et là, est bien le problème de Hadopi.

Je doute que le locataire de l’Elysée ne soit très inquiété vis-à-vis d’Hadopi, mais s’il s’agissait de vous ou moi, quand serait-il ?

lundi 5 décembre 2011

Hommage à Louise


Partie ce matin rejoindre sa maman et son chaton. Merci pour tous les moments de bonheur partagées avec nous.