Après une nuit agitée à cause de lumières clignotantes de toutes les couleurs dans ma chambre (le salon), mes humains sont partis de bonne heure ce matin, avec sous les bras, quantité de sacs vides.
Enfin un peu de paix et tranquillité pour vaquer à mes occupations favorites : manger des croquettes, dormir, toilettage, dormir, litière, regarder les moineaux à la fenêtre, dormir….
Alors que la nuit venait de tomber sur notre ville, je fus réveillé en sursaut de ma douzième sieste de la journée, par l’arrivée soudaine de mes humains.
Les sacs n’étaient plus vides, et votre narrateur décida qu’il était temps de faire une petite inspection. A peine m’étais-je avancé vers le premier sac posé à terre, que mon humain male me dit de foutre le camp, qu’il était fatigué par toutes ces heures passées dans des magasins qui étaient plein de monde et de gamins braillards. Ah… mon humain, lui, il a bien compris l’esprit de Noël…
Je m’assois donc gentiment voyant entrer mon autre humain qui elle aussi avait un nombre incroyable de sacs tous plus pleins les uns que les autres…
Il doit bien y avoir quelque chose pour moi dans tout ce bazar. Je décide donc de m’approcher d’un autre sac, choisi au hasard. Quand je dis hasard, j’ai tout de même choisi celui où une énorme cuisse d’une volaille déplumée avait attiré mon attention. Autant qu’à faire, pourquoi ne pas choisir celui qui semble être le plus prometteur ?
A peine m’étais-je approché du dit sac, que je sentis le sol se dérober sous mes pieds, une main entourant mon ventre, et je me retrouvais tout d’un coup nez à nez avec mon humain male qui d’une voix exaspérée me dit que ce n’était pas le moment de venir fouiner dans les sacs, que je n’avais aucune considération pour eux après tout ce qu’ils avaient subi durant la journée.
Et je me retrouvais, une fois de plus, dans la pièce d’à côté tandis que mes humains vidaient leurs sacs.
Ils sont vraiment trop sympa mes humains. Ils se sont donnés tant de peine pour me trouver un énorme oiseau sans plume pour mon Noël. Ils sont vraiment plein de considérations. Vivement Noël, je m’en lèche déjà les moustaches de ce bel et gros oiseau…
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