mercredi 20 avril 2011

Vers une nouvelle crise ?


Suite à la dégradation de la note de la dette Américaine de « stable » à « négative » par l’agence de notation Standard & Poor's, sommes-nous en train d’entrer dans une nouvelle crise financière de la dette publique ?

Que ce soit aux Etats Unis, au Japon ou en Europe, les états ne peuvent plus s’accommoder de montagnes de dettes publiques accumulées depuis la crise des subprimes de 2008 pour soutenir le secteur financier et la conjoncture économique.

Au même moment que l’annonce de la dégradation de la note américaine se produisait, les bourses européennes chutaient lourdement en réalisant que la Grèce, l’Irlande et le Portugal ne pourraient pas rembourser toutes leurs dettes et que la restructuration devenait inévitable. Ces défauts risquent d’entrainer des pertes dans les banques et les états vont devoir de nouveau emprunter pour éviter les faillites. Mais là est la question, pourront-ils toujours emprunter sur les marchés, et à quels taux ?

Alors qu’elles sont les solutions ?

La planche à billets : elle tourne déjà à fond aux Etats Unis, et à moindre mesure en Europe. Mais cette solution entraine l’inflation. Verra-t-on le jour, où il faudra une valise pleine de billet pour aller acheter sa baguette ?

La reprise économique ? Elle est plutôt faiblarde, et de plus elle est soutenue par les dépenses publiques. Le serpent se mord donc la queue !

Et les politiques dans tout cela ? Depuis 1974, notre pays n’a pas connu de budget équilibré. Nos dirigeants sont tous plus préoccupés par leur réélection que par la prise de décisions nécessaires et difficiles.

Je ne suis pas un économiste, mais je pense que nous allons au devant d’une nouvelle crise, qui elle sera beaucoup plus grave et importante, avec un gros risque de récession importante. Quelle partie du monde craquera la première ? Les USA, le Japon ou notre vieille Europe ? L’avenir nous le dira, mais il me parait bien sombre, et c’est encore nous qui en ferons les frais…

mardi 12 avril 2011

Les nouveaux croisés...


Imaginez la scène. Vous lancez votre navigateur internet préféré pour faire le tour quotidien des blogs que vous lisez. Tout à coup, une jolie jeune femme aux formes enivrantes (style Mme Roger Rabbit, les plus anciens se souviendront….) apparait sur votre écran et vous propose une fellation à 30€, une passe à 50€… etc….

Vous avez été racolé sur internet. N’ayez crainte, braves gens ! Car voici qu’arrive sur son beau destrier, un chevalier sans peur et sans reproche, qui veut rendre notre pays plus blanc que blanc, un chevalier qui essaie de repousser les Maures hors de notre pays, un chevalier qui brandit avec fierté l’oriflamme de la laïcité, un chevalier qu’on croirait tout droit sorti de chez les mercenaires de Marine.

Oui, mes amis, le Baronnet Clau De Guéant a décidé de lancer une nouvelle croisade contre : « le racolage sur internet ».  Bon, plus rien ne m’étonne avec cette royauté qui nous emmerde depuis déjà 4 ans, et qui fait tout pour prendre contrôle du seul média libre de ce pays (avec radio bistrot). Controller toujours plus internet, pour le brider et donner au peuple que des sites « approuvés par le gouvernement », et essayer de bloquer l’échange d’idées entre internautes.

D’après la loi actuelle, le délit de racolage passif est précisé dans l'article 225-25-1 du code pénal. Celui-ci expose que "le fait, par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d'autrui en vue de l'inciter à des relations sexuelles en échange d'une rémunération ou d'une promesse de rémunération est puni de deux mois d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende".

Il n’y a donc pas de distinction entre le racolage dans la rue ou sur internet. L'absence de distinction permet ainsi une certaine marge de manœuvre pour les prostituées, qui peuvent proposer leurs services sous couvert d'activités légales, comme des massages. Les annonces sont souvent formulées de façon suffisamment évasives pour ne pas tomber sous le coup de la loi. Donc, on va encore perdre beaucoup de temps pour pas grand-chose. Il est vrai qu’à part le contrôle d’internet, il n’y a rien d’autre de plus urgent dans notre pays !

Et comme si cela ne suffisait pas, la SACEM qui cherche toujours à augmenter ses profits, veut maintenant taxer tous les fournisseurs d’accès à internet pour récupérer de l’argent vis-à-vis du téléchargement illégal. Une taxe qui selon cette même SACEM, diminuerai au fur et à mesure que l’offre légale augmentera. C’est bien la première fois qu’une taxe dans notre pays disparaitrait ! On nous prend vraiment pour des cons. Dommage que la SACEM ne propose pas d’échange sexuel malgré tout le racolage qu’elle fait, elle aurait été sous le coup de l'article 225-25-1 du code pénal.

Encore 13 mois à attendre, mais j’ai peur que, en ce qui concerne internet, que cela ne change guère en 2012, même si le PS gagne la présidentielle, vue le peu de proposition sur ce sujet dans leur programme.

Après, tout internet et ses dérivés ne contribue qu’à 25% de notre économie….


mardi 5 avril 2011

De Top Chef à Top Chien....


Hier soir, a eu lieu la finale du grand concours culinaire de M6 « Top Chef ». Ayant suivi le programme tout au long de cette deuxième saison de l’émission, j’ai vu les trois concurrents se battre autour d’une tomate mozzarella revisitée.  Quand on voit ce que les 5 chefs membres du jury ont fait avec le même thème, cela laisse rêveur. J’ai particulièrement aimé la version de Thierry Marx, ce chef girondin, spécialiste de la cuisine dite « Moléculaire ».

 A l’issue de cette épreuve, Stéphanie Le Quellec, chef du Faventia, restaurant gastronomique du Four Seasons de Terre Blanche à Tourrette, dans le Var, remporte le droit de présenter ses plats aux 105 convives présents pour la grande dégustation finale.

Pour départager les deux autres concurrents, un autre grand classique de notre gastronomie le petit pois carotte, dont nous avons tous au moins un souvenir de l’époque des cantines scolaires. Uhmm ! La encore, les 5 membres du jury nous font voir ce que l’on peut créer avec un peu d’imagination. Mention spéciale pour Christian Constant, chef du Violon d’Ingres à Paris, qui propose un petit pois carotte en version jardin potager, dont je suis certain qu’il aurait fait des ravages dans ma cantine scolaire (mais il aurait fallu avoir beaucoup de personnel en cuisine pour préparer tous ces petits légumes).

Pierre Sang Boyer, chef du restaurant L'Opéra de Lyon, s’éparpille un peu dans sa réalisation et manque donc sa place en finale. Les plats qu’i a préparé depuis 8h du matin, seront reconditionnés et distribués au Secours Catholique. De quoi égayer un peu l’ordinaire des plus démunis. Pierre Sang m’a toujours surpris par ses mélanges, présentant parfois des plats simples (son velouté de potiron) mais qui surprenaient toujours par leurs goûts les membres du jury.

C’est donc Fanny Rey, sous-chef de l'Oustau de Baumanière aux Baux de Provence, qui aura elle aussi le privilège de présenter son menu aux 105 convives.

A l’issue de l’émission, et d’un marathon pour les deux finalistes digne de Jack Bauer dans « 24h Chrono », les 5 chefs membres du jury désignent à l’unanimité Fanny comme étant pour eux, la Top Chef 2011. Les anciens concurrents redressent la balance en faveur de Stéphanie. A l’issue du décompte de tous les votants, c’est en fait Stéphanie qui remporte le concours par 76 voix contre 26 pour Fanny. Comme l’année dernière, les membres du jury ont votés à l’inverse du public.

Je suis très heureux pour Stéphanie, qui était depuis plusieurs semaines  ma favorite pour gagner ce concours. Etant moi-même du métier, mais loin d’atteindre son niveau, j’ai apprécié sa technique, ses connaissances, et son évolution au concours des semaines pour nous présenter des plats de plus en plus personnel. Elle remporte la somme de 100.000€ et compte ouvrir son propre restaurant avec son mari qui est aussi du métier. Je lui souhaite bonne chance, et je n’ai aucun doute qu’elle réussira son projet.

Bravo aussi à Fanny, dont j’ai apprécié l’esprit de combattant. Une dernière mention pour Tiffany Depardieu, l’autre fille qui est allée loin dans le concours, puisqu’elle remporte le prix des internautes et un chèque de 10.000€.

Décidément, une édition très féminine cette année pour Top Chef, ce qui est très bien dans ce milieu très masculin.

Pendant ce temps, de l’autre coté de l’Atlantique, un coffee shop de New York, propose le « Serendipity Foot Long Haute Dog ». Viande de haute qualité revenue dans de l’huile de truffe blanche, médaillon de foie gras, ketchup fait maison et moutarde truffé, et vous avez un Hot-dog vendu à 69 dollars…

Bonne appétit…

dimanche 3 avril 2011

Monsieur (très) propre…


La Cour des Comptes vient de rappeler à l’ordre M Christian Estrosi car elle s’interroge sur 40.000€ de dépenses dont 14.000€ en frais de blanchisserie. L’ancien ministre aurait-il oublié de régler cette note ?

Aucun de vous n’aura oublié que M Estrosi s’était déjà fait remarquer pour une affaire de retour en des Etats Unis en avion et pour une suspicion de double appartement lorsqu’il était à Bercy.

Monsieur aurait donc dépensé 14.000€ entre juin 2007 et mars 2008 en frais de blanchisserie soit 1.400€ par mois.

Bien entendu, il se défend d’avoir commis une faute, et met cela sur le dos d’imputation comptables. Les comptables de la république doivent vraiment être nul. Si j’avais présenté une note de 1.400€ sur 10 mois à ma comptable, elle m’aurait surement regardé très bizarrement !

Mon blanchisseur local, charge 13€ pour un costume. Ce qui voudrait dire que M Estrosi a soit beaucoup de costumes, soit qu’il se salit très facilement, soit qu’il se fout de notre gueule….

Je vous laisse choisir….